La genèse de POC

Le parcours atypique du fondateur Pierre OLIVIER :

Du bon sens paysan au bon sens urbain… à travers la technologie !

La découverte de l’informatique

Sa jeunesse dans la ruralité du Sud-ouest a transmis à Pierre OLIVIER le pragmatisme et les valeurs terriennes qui forgent le bon sens paysan.
Emporté par l’ascenseur social, en 1965, jusqu’à l’INSA de Lyon, il y découvre sa première passion, l’informatique, avant même la création du département et du diplôme spécialisé. Il quittera donc l’INSA prématurément et finalisera sa formation chez les constructeurs informatique (ICL et Bull).

70’s - L’ère des grands systèmes

Pionnier et féru du développement informatique, il deviendra à 23 ans responsable Informatique d’une mutuelle, avant d’être recruté à 25 ans comme ingénieur par le constructeur Bull. Dans les années 70, porté par la vague des grands systèmes, il côtoiera pendant dix ans de grandes entreprises industrielles (Michelin), banques (Crédit Agricole, Caisse d’Épargne, Banque populaire), distribution (Casino), assurances (Groupama) et fera évoluer ses compétences passant de la performance technique au commercial, jusqu’à une direction d’agence.

80’s – Downsizing et SSII

Les années 80 annoncent le déclin des grands constructeurs à travers le phénomène de « downsizing » et le marché évolue vers les activités de service. Pierre s’adapte à travers la création de SSII (Société de Service et d’ingénierie Informatique), la diversification des applications « Minis » et le déploiement des premiers réseaux télématiques (Minitel !).

90’s – Micro-informatique et réseaux

1990, nouvelle mutation, la micro-informatique inonde le marché, généralise le concept de bureautique et démocratise l’usage de la technologie, poussée par le déploiement progressif d’Internet. Pierre change de métier et devient architecte de Système d’information pour conseiller les entreprises et administrations sur l’optimisation des systèmes communicants. Il anime conférences et séminaires sur les thèmes « Impact des technologies sur organisations et métiers » et « la conduite du changement ».

2000’s – Le big data

De 2000 à 2006, il ajoute à son activité de consultant, une dimension d‘éditeur de logiciel pour répondre aux besoins des clients qu’il accompagne en architecture de système. Il développe alors, avec son équipe, un atelier flexible d’analyse des données financières des TPE pour un groupe de Centres de Gestion Agréés. Il se familiariser ainsi avec l’analyse multidimensionnelle des données.

2006 - Le virage copropriété

En 2006, après 40 années de ce « parcours d’obstacles » dans un univers informatique en perpétuelle évolution, il s’intéresse au fonctionnement de sa copropriété de 195 lots à Lyon dans laquelle, il était passif depuis 25 ans. Rapidement, il découvre avec son épouse, les aberrations du modèle de gestion et du statut de copropriété, les bizarreries de la comptabilité, l’absence d’optimisation des contrats, les spécificités des gardiens et des syndics, le folklore des assemblées générales ! Ainsi naît sa deuxième vocation « Adapter au contexte atypique des copropriétés les bonnes pratiques de l’entreprise ».

2007 - Le labo Hauts de St Just

Pendant 2 ans il se consacrera à la gestion de sa copropriété, devient Président du Conseil Syndical puis syndic bénévole pour résoudre les multiples difficultés constatées. Le premier résultat est un réduction des charges de 20% et la mise en place une gouvernance dynamique, à la satisfaction générale des copropriétaires. Ce succès lui permet d’engager, avec le participation massive des copropriétaires, une réflexion sur la rénovation globale de sa résidence trentenaire. Ce projet, porté par l’objectif de valorisation du patrimoine sera concrétisé 3 ans de plus tard à l’issue d’un programme de travaux de plus de 3,5 M€, financé par emprunts, mais sans subventions.

2009 – Nouveau métier coproticien

Considérant que la résolution des difficultés de sa résidence méritait d’être transposée à d’autres ensembles, il crée en mars 2009, avec son épouse Cécile BARNASSON, COPRO+, cabinet de conseil spécifique copropriété. Dans les 2 premières années, le succès n’est pas au rendez-vous et le chiffre d’affaires insignifiant. Les fondateurs constatent amèrement que, malgré les besoins évidents, les copropriétaires n’achètent pas de conseil, ce qu’ls traduisent en termes marketing  : la copropriété ce n’est ni du b to b ni du b to c !

2011 – JEI Jeune Entreprise Innovante

Loin de renoncer, ils réinvestissent alors dans des actions de R&D, avec le PUCA (Plan Urbanisme Construction Architecture, service de recherches du ministère du logement) ou l‘Anah (Agence Nationale de l’Habitat) et obtiennent le statut de JEI (Jeune Entreprise Innovante). A l’automne 2011, par le croisement de ces recherches et de leurs expérimentations terrain, ils rédigent et publient ensemble l’ouvrage Sauvons les copropriétés, ce qu’il faut changer dans lequel ils dénoncent les dysfonctionnements du modèle de gestion copropriété et surtout l’hérésie du statut d’indivision, institué par la loi du 10 juillet 1965. C’est, à leurs yeux, la cause essentielle de la dégénérescence programmée des copropriétés. Ce fléau sera bien décrit, en 2012, par le rapport Braye « Prévenir et guérir les difficultés des copropriétés ».

2014 – Vers la transition juridique

COPRO+ a ensuite la satisfaction de constater que ces mesures transitoires proposées dans l’attente d’un indispensable changement de statut, sont transcrites dans la loi ALUR de 2014. La notoriété acquise à travers ces activités permet à COPRO+ de répondre avec succès à des appels d’offres pluriannuels publiés par les collectivités venant au chevet des copropriétés fragiles ou dégradées de leur territoire. L’avenir économique de COPRO+ est ainsi durablement assuré. COPRO+ poursuit donc sa croisade à travers de multiples publications convergentes sur le thème   » MaPrimeRénov, bonne initiative, ne suffira pas à massifier la rénovation énergétique des copropriétés ». La transition juridique reste un préalable indispensable à l’atteinte de cet objectif.

2021 – Former les acteurs avec POC

Le lancement de l’activité autonome de formation POC, prolonge la volonté de COPRO+, inscrite dans son ADN, de partager son expertise avec toutes les familles d’acteurs de la copropriété.

En parallèle, grâce à la double expertise informatique et copropriété, COPRO+, développe un important dispositif de COPROTIQUE® et un référentiel de données DICOPRO® pour pallier l’absence de normalisation des données du domaine.

COPRO+ et POC visent ainsi à fournir aux acteurs de la copropriété les moyens d’optimiser la gestion et l’entretien de leurs immeubles : conseils, outils et formations spécifiques.

Notre approche du bon sens urbain !

 

Certificat Qualiopi

Notre processus de formation est conforme aux exigences du référentiel national.

Dans ce contexte, POC a déposé en Préfecture, dès sa création, une déclaration d’activité comme Organisme de Formation enregistrée sous n° 84 69 18345 69. Son modèle de gestion a été mis au point courant 2021, dans le cadre de projets pilotes de cursus de formation avec ses clients Immobilière 3F et La Copro des Possibles (LCDP).
En prolongement, POC a engagé une démarche de certification auprès de l’organisme ICPF, sanctionnée par l’obtention de la certification Qualiopi le 20/12/2021 sous n° B02993, pour une durée de 3 ans.